Bienvenue sur Enfant

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Photos Unicef

 

Ce site a été créé en avril 2008 dans la mouvance de SOS Enfants du divorce et dans l'association Parents-Enfants-Médiation, pour la recherche de publications d'articles réalisés par des jeunes dont les parents se sont séparés.

Les jeunes internautes à partir de 18 ans peuvent demander à faire paraître un écrit, de quinze à vingt lignes maximum. Nous conseillons d'utiliser des noms d'emprunt. aucune identité ne sera révélée au public.

Il suffit pour cela de cliquer sur "Poster une nouvelle". Votre texte paraîtra après validation par les administrateurs du site, sous couvert du Réseau Parental Europe.

Les règles générales de la courtoisie sont nécessaires, le texte doit être de qualité, quelle que soit la langue, et l'intérêt du sujet présenté ne sort pas du cadre fixé au départ : donner la parole aux jeunes souhaitant parler du divorce de leurs parents.

Les adresses ne sont pas révélées au public, seules les adresses e-mail sont reprises dans l'automatisme du site pour les validations. Vous pouvez utiliser un pseudo, ne pas donner votre vrai nom, mais votre adresse de courriel doit être exacte.

Merci de votre lecture et de votre contribution.

Celine Lault - Etudiante.



Les 14 dernières nouvelles


Je n'arrive pas à être heureuse - par Elodie le 12/04/2012 @ 11:40

Depuis la séparation de mes parents lorsque j'avais huit ans, je n'ai jamais pu chasser la tristesse qui est au fond de moi. je n'ai jamais perdu le goût de vivre, mais c'est beaucoup de découragements et de manque d'envies de toutes sortes.

C'est le départ de mon papa qui m'a le plus attristée. J'ai regardé ma mère comme une personne que je ne comprenais plus et que je n'avais plus envie d'entendre, parce qu'elle m'avait toujours dit qu'elle aimait mon papa, et un jour, subitement, je les ai entendu se disputer, et je m'en souviens comme si c'était encore maintenant.

Elle lui disait qu'elle ne l'aimait pas, qu'elle ne l'avait jamais vraiment aimé, qu'elle regrettait toutes les années qu'elle avait passées avec lui. et je voyais mon papa pleurer, se tenir les mains très fort, et regarder partout avec une regard complètement affolé.

Cette image ne m'a jamais quittée. Mon père pleurant avec des secousses comme électriques. Et ma mère qui criait en sortant les yeux comme si elle avait regardé une bête féroce.

J'ai appris plus tard, qu'elle avait accusé mon père en justice, de l'avoir tapée et même battue. ce qui n'a jamais été vrai. Mon père était incapable de lever la main et il ne tapait personne. Il haussait parfois le ton, mais jamais il n'aurait porté un coup à quelqu'un.

J'ai su que mon père avait demandé à me garder avec lui. Mais tout lui a été refusé. Je n'avais même pas le droit d'aller chez lui le voir. Ma mère me menait dans un centre spécial, un point-rencontre, pour que je passe quelques heures avec lui un samedi sur deux. nos rencontres s'arrêtaient là.

Il m'avait acheté un petit téléphone, au début des portables, en me disant que c'était pour me dire bonne nuit ou pour me souhaiter bonne journée avant mon départ à l'école. Quand ma mère a entendu parler de ce cadeau de mon père, elle me l'a arraché des mains... et mon père a payé un abonnement pendant des années sans jamais pouvoir me joindre comme il l'avait espéré.

Vous pouvez imaginer la suite. J'ai grandi dans cette ambiance. Ma mère refusant tout ce que mon père pouvait proposer. Mon père et moi ne pouvions nous voir que pendant les vacances à condition d'aller chez sa mère.

Maintenant, j'arrive à vingt-deux ans, je n'ai plus envie de parler de tout cela, mais j'avais besoin d'un endroit pour en déposer au moins quelques bribes.

J'ai bien travaillé à l'école. Il valait mieux, sinon ma mère me punissait et me privait de tout ce qu'elle imaginait pour me faire regretter mon manque d'envies. Elle m'a mené chez des psychologues, et même un psychiatre, pour me faire parler, me faire raconter ce qui m'ennuyait. Mais personne ne m'écoutait vraiment et je racontais n'importe quoi. Eux m'écoutaient et à chaque fois j'entendais dire qu'il fallait que je fasse le deuil du couple de mes parents.

Je n'arrive pas à être heureuse, rien ne me plaît vraiment sur cette terre, sauf les bestioles, les animaux, et maintenant de me promener sur Internet. C'est comme ça que j'ai trouvé ce site.

Merci de prendre mon témoignage. j'espère qu'il pourra parler à quelques personnes.

Je veux dire que les adultes qui font des enfants devraient éviter de les remanier comme s'ils les avaient faits sans être deux au départ...

Parce que si eux arrivent à se séparer comme s'ils étaient des étrangers, nous on fait partie de leurs relations à vie. Les gens qui ont autorisé les divorces et les sparations devaient avoir des petits problèmes. Il aurait peut-être fallu savoir lesquels avant de leur accorder le droit de faire des lois pour faciliter les ruptures dans les familles.

Merci Céline d'avoir crée ce support.

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Enfants placés - par Celine le 31/07/2009 @ 18:57

Envoyé spécial sur les enfants placés

http://patfalc.blog.lemonde.fr/2007/06/08/envoye-special-sur-les-enfants-places/

Excellente émission de France2-Envoyé Spécial du 7 juin 2009. Enquête: "Jamais sans ma mère", consacrée aux enfants placés et à la lutte acharnée de leurs parents pour obtenir le retour ceux-ci.

Le tableau est là : l’ASE qui persiste a défendre [...] le placement, une justice des enfants qui perpétue un système par habitude (136 000 enfants placés à ce jour), des familles et des enfants en souffrance. Quelques responsables se détachent tel un retraité de l’ASE qui reconnait que le placement ne devrait être qu’une mesure transitoire, limitée dans le temps et qui désormais aide les familles d’enfants placés peut-être par remord ou regret. Tel inspecteur de l’action sociale qui admet que des décisions de justice ne sont pas justifiables et qu’au moins 50 % des placements pourraient être transformées en mesures alternatives (visites à domicile, centres de jour…).


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Enfants placés abusivement - par Cpr le 30/09/2008 @ 23:30

http://www.dailymotion.com/Bidule3434/video/x5a4k1 _68000-enfants-abusivement-places_news?from=rss

Des milliers d'enfants sont placés chaque année. Quand les jeunes veulent retourner dans leur famille, quitter les foyers, ils se font rattraper, disputer. Ils ne voient presque jamais leurs parents. Pourquoi l'Etat n'aide-t'il pas les parents avant que ces drames arrivent ? Pourquoi laisse-t'on des situations se compliquer avec des administrations qui n'ont aucun coeur ? Pourquoi ne refait-on pas des lois pour protéger vraiment les enfants et surtout la famille ? C'est d'abord la famille qui compte, le père la mère, les frères les soeurs. On n'apprend plus rien dans les foyers et dans les familles d'accueil, même si c'est propre, même si on voit les psychologues et les éducateurs parce qu'on ne nous aime pas comme dans nos maisons d'origine. Ma petite soeur me manque. Farida.

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TABLEAU DE FAMILLE - par Ludivine le 07/08/2008 @ 18:23

Tableau de famille

La famille forme l’ensemble que constitue le père, la mère et les enfants, vivants communément sous un même toit.

Parfois, la séparation des parents porte préjudice à l’équilibre familial, dans lequel les enfants se retrouvent dépossédés et déboussolés.
L’autorité parentale attribuée conjointement au père et à la mère se répartit alors
inégalement.
De façon récurrente, la mère s’approprie des fonctions totalitaires dans l’éducation de « Ses » enfants, et, laisse donc celles du père à l’abandon.
 
Cette mère, est représentée en tant que maîtresse de la famille à forte tendance dominante.
Son éducation maternelle fondée sur l’influence, l’induction comportementale et sur le conditionnement, exerce sur son enfant une certaine emprise de l’ordre de la manipulation d’esprit.
Mère omnipotente fait subir à ses enfants une pression omniprésente en les culpabilisant par une stratégie d’hyperbolisation du « mauvais père ».
Celle-ci se révélant quelque fois mégalomane, ne parvient presque jamais à se remettre en question en ce qui concerne son éducation probablement sclérosée et l’image qu’elle véhicule du père de ses enfants.
 
Le père, isolé, est contraint de se taire face aux décisions prise par la mère.
Il s’oblige alors à l’exécution de ce que lui demande celle-ci.
Cette inconsciente soumission se traduit par une peur de s’imposer qui le rend abstrait dans la relation père/enfant.
Le manque de reconnaissance répréhensible de son autorité aura pour conséquence un réel sentiment d’impuissance.
Le père est alors raillé outrageusement dans ses fonctions.
 
L’enfant, crédule par son manque d’expérience se laisse facilement influencer et manipuler sans égards.
Son manque de prévenance dans cette phase de construction de sa personnalité risque de se révéler fortement dévastateur.
En effet, n’ayant que pour modèle prépondérant la femme qui lui a donné naissance et qu’il ne faut en aucun cas contrarier, l’entraîne à culpabiliser.
De plus, étant dans l’ignorance de l’importance de l’apport essentiel de son père et de sa mère pour son propre équilibre, il se retrouve innocemment victime au cœur des passions et intérêts des ses parents.
 
Par conséquent, ne faudrait t-il pas que des professionnels de la médiation familiale et du soutien à la parentalité, aident de façon déjudiciarisée, à ce que la réflexion et la communication parentales s’installent dans l’intérêt et le bien de l’enfant ?

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Vox Angeli - par WM Europa le 02/08/2008 @ 01:36

A écouter : Vox Angeli - Si seulement je pouvais lui manquer


Adultes responsables - par 04 le 18/04/2008 @ 17:19

Adultes responsables

 

 

Marine fut placée en foyer durant 2 ans, elle y fut admise par une ordonnance provisoire du juge (O.P.P).

Puis elle retourna chez son père car elle ne faisait rien de bon pour elle, ni pour les autres.

Elle partit donc chez son père avec qui elle n’avait pas de bonnes relations.

Elle essayait tant bien que mal que ça se passe bien, mais il n’y avait rien à faire.

Ceci la rendait malade car elle aimait son père. Elle rêvait souvent d’avoir une bonne relation avec lui.

Il ne s’occupait pas du tout d’elle, elle était livrée à elle même. Du coup, elle n’allait pas à l’école, avait des fréquentations qui laissaient à désirer.

Elle partit dans un engrenage dont elle avait du mal à sortir.

Deux années après, elle déménagea avec son père et s’inscrivit à la M.L.I (mission locale jeunes)  pour essayer de trouver sa voie.

Marine fut intégrée dans une formation « mobilisation de projet » qui lui permit de faire des stages dans différents domaines.

Un jour, alors qu’elle rentrait chez elle après la formation, son père lui ouvrit la porte, la regarda avec un air méchant, lui mit une gifle, lui jeta 2 gros sacs plein d’habits, l’insulta…

Elle partit en pleur chez son meilleur ami pendant quelque temps. Le lendemain, lorsque sa formatrice lui posa des questions, Marine fondit en larme.

 

 

Mon avis :

Un adulte mal dans sa peau ne doit pas rejeter son mal-être et sa colère sur son enfant. Se faire expulser de chez soi par son propre père met l’enfant dans une situation difficile qui peux engendrer toute sorte de problème.

 

 

Céline LAULT

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La différence - par 03 le 18/04/2008 @ 17:17

La différence

 

Robin est rejeté par tout le monde parce que sa maman homosexuelle vit avec une femme.

A l’école les enfants se moquent et l’insultent à longueur de journée. Il supporte de plus en plus mal cette situation et commence à se battre avec ses petits camarades.

 

Mon avis :

Il ne faut pas se moquer de la différence des autres mais la respecter. Beaucoup de gens ont peur de ce qu’il ne connaissent pas : ça les dérange et ça les rend agressifs. 

 

Céline LAULT

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L'enfant pris en otage - par 05 le 18/04/2008 @ 17:13

L’enfant pris en otage

 

Maxime vécut avec son père et sa mère pendant dix ans. Peu après ces dix années ils eurent des disputes fréquentes.

Le petit au début ne comprenait pas, se posait plein de questions. Jusqu'au jour où il demanda à l’un de ses deux parents ce qui ce passait : « rien du tout mon petit » lui dit son père.

Et un jour, ils eurent un rendez-vous pour voir un juge car ils voulaient divorcer, ils en avaient marre.

Du coup ils se retrouvèrent au tribunal, d’une part pour divorcer, d’autre part pour la résidence de Maxime.

La résidence principale de l’enfant fut donnée à sa mère et un week-end sur deux à son père.

Après ça, le petit partit habiter chez sa mère. 

Il  ne vit son père qu’un ou deux week-ends  parce qu’ensuite la maman ne voulut plus lui donner.

 

Mon avis :

Il faut demander à l’enfant ses envies et ne pas le priver de son père même si la maman et le papa ne sont pas en bonne entente.

Car par la suite forcément, il aura des manques.

Céline Lault

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Enfant unique - par 07 le 18/04/2008 @ 16:00

Enfant unique

 

 

Etre un enfant unique, ça n’est pas toujours évident. Les parents peuvent avoir tendance à surprotéger leur enfant, à tout faire à sa place et peut-être aussi à le gâter de manière excessive, d’où l’expression « gâtés pourris »

Le problème c’est qu’un jour, il doit prendre son envol et son autonomie.

Et il risque d’avoir beaucoup plus de mal à s’émanciper car étant jeune, il a été trop couvé et n’a malheureusement jamais appris à devenir autonome.

 

Mon avis :

Si on a un enfant unique que l’on aime …

Il ne faut surtout pas tout faire à sa place ou trop le protéger, car le jour où il voudra partir, il aura beaucoup plus de difficultés à affronter l’existence.

 

Céline LAULT

 

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Rester positif - par 06 le 18/04/2008 @ 15:56

Rester positif

 

 

Quand vous êtes dans une situation  difficile, de mal-être ou que vous ne vous sentez pas bien dans votre peau …

 

Conseil :

Il ne faut pas se renfermer sur soi, même si des fois c’est dur : en parler à quelqu'un qui saura vous écouter sans vous juger.

Il faut toujours essayer d’aller bien dans sa tête, rester positif : se dire qu’il y a toujours une solution à tout.

Trouver des outils ou des  moyens pour faire évoluer votre situation : tout d’abord trouver un emploi pour avoir une situation stable et être autonome.

Avoir un  logement.

Faire des projets réalistes et se fixer des objectifs

Ne pas se laisser aller, surtout ne pas baisser les bras!!!

Il peux toujours y avoir des portes ouvertes pour vous aider, mais ne vous faites pas fermer ces portes au nez car après c’est sur vous seul qu’il faudra compter pour trouver des solutions.

 

Céline LAULT

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Les besoins de l'enfant - par 02 le 14/04/2008 @ 18:43

Les besoins de l’enfant

 

Janie âgée de 5 ans  habite chez sa mère et son père lorsque sa maman tombe gravement malade et se fait hospitaliser.

Par la suite la petite fille va habiter chez sa grand- mère qui n’a pas l’autorité parentale.

Son papa en conflit avec sa grand-mère, décide d’engager une procédure au tribunal qui va durer sept ans, pour récupérer sa petite fille à laquelle il ne  demande pas son  avis.

Obtenant gain de cause, Janie retourne chez son père. Celui-ci boit beaucoup et renvoie de plus en plus sa colère liée à ses déboires amoureux, contre sa fille. Il la frappe gravement durant un an sans qu’elle ne puisse en parler à personne.

A l’âge de quinze ans elle n’en peut plus et décide d’aller voir une assistante sociale qui l’oriente vers une éducatrice spécialisée.

Elle rencontre ensuite une juge des tutelles qui lui propose un placement en M.E.C.S (maison d’enfants à caractère social).

 

Mon avis :

Il ne faut pas choisir pour un enfant sans tenir compte de ses besoins et de ses envies.

Un adulte qui a un problème avec l’alcool, ne doit en aucun cas se permettre de se défouler sur son enfant qui n’y est pour rien : il n’est pas responsable.

 

Céline LAULT

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Faire le bon choix - par 01 le 13/04/2008 @ 03:56

Faire le bon choix

Deux parents veulent que leur enfant fasse des études de droit pour devenir avocat, un rêve qu’ils n’avaient pas pu réaliser pour eux même.

Florian veut faire un CAP vente, ce qui ne correspond pas du tout au souhait de ses parents. Ils se positionnent totalement contre sa volonté, le rabaissent de jour en jour, lui disent qu’il finira mal et qu’il n’a aucun avenir dans ce métier.

Malgré sa frustration, Florian décide de suivre la volonté de ses parents de peur qu’ils ne l’aiment plus ou le rejettent. Mais au fond de lui, il se sent de plus en plus mal, tiraillé, incompris et en arrive à faire des fugues à répétitions.

 

Mon avis :

Les parents ne doivent pas forcer leurs enfants, mais plutôt les encourager à réfléchir sur leurs aptitudes, capacités et les orienter vers un métier qu’ils aiment et en rapport avec leurs compétences.

Céline LAULT

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